Je suis une fille ordinaire..

Ordinaire dans le sens que j’ai une vie semblable à la plupart d’entre-vous.

Entre la job stressante, les enfants, les rendez-vous, les comptes à payer, les obligations professionnelles et personnelles, j’ai peu de temps pour penser à moi. Donc, comme beaucoup d’ entre vous , je me suis oublié au fil des années. J’ai coupé là où je pouvais pour gagner du temps. La plupart du temps, je coupais dans la préparation des repas. Ou dirais-je, dans le choix des aliments que je cuisinais. Les pâtes avec un morceau de pain c’est facile! Et les enfants aiment ça. Une pizza livrée à la maison? Oui! Pas de vaisselle et des restants pour le dîner du lendemain. Le soir, j’aime écouter des films avec mon conjoint. Alors c’était chips, chocolat et bonbons! Même si le film est mauvais, tu passes du bon temps grâce à cette nourriture.

Résultat, à 31 ans, je me retrouvais dans un corps que je n’aimais pas. À 31 ans, j’étais obèse de classe 2. À 31 ans, je pesais 240 lb.

On dit souvent que maigrir c’est simple. T’as qu’à manger des aliments faibles en gras, couper dans le sel, éviter les cochonneries, bouger plus. Pourtant, j’ai essayé et essayé de maigrir. Mais je finissais toujours par tout bousiller avec ces aliments rapides à préparer, qui me faisaient gagner du temps. Je gagnais du temps, mais je perdais mon corps à petit feu..

Mon  »wake up call », je l’ai eu à Noël 2017. J’étais à ce moment à mon poids le plus élevé, 240 lb. Mon père ayant été obèse une bonne partie de sa vie, me suppliât de ne pas suivre le chemin qu’il avait emprunté en mangeant tout et n’importe quoi, pour lui aussi sauver du temps. Il y a quelques années, il a eu une chirurgie bariatrique ce qui lui a permis d’atteindre un poids santé. Nous avons parlé un bon moment durant ce party de noël et à mon retour à la maison j’ai décidé de m’y mettre sérieusement, je ne voulais plus être prisonnière de ce corps. On m’a toujours dit  »Tu es belle, pour une ronde! ». Mais je voulais être BELLE tout court! Et surtout bien dans ma peau.

Mon conjoint est quelqu’un de très en forme et il a toujours su faire de bon choix alimentaire. Je l’admirais et en même temps me sentait mal à ses côtés. Je me disais qu’il méritait mieux que d’être avec une  »grosse ». Pourtant lui me trouvait toujours belle, mais m’encourageait à faire des changements dans mon alimentation si tel était mon désir. Il suivait depuis quelques mois des gens qui faisaient la  »keto diet » sur YouTube et Instagram. Il avait décidé de couper dans le sucre, pour les bienfaits mentaux plus que physique. Je ne comprenais pas trop qu’est-ce que c’était, mais je le laissais aller. Quand je l’ai vu se faire un café gras, j’ai vraiment pensé qu’il était viré sur le top! Du beurre dans ton café? C’est quoi ça..

Autour du 1er janvier 2018, je me suis lancé aussi. Je regardais des tonnes de vidéos sur le sujet, je suivais des gens sur Instagram, j’essayais des recettes. Mine de rien, le premier mois j’ai perdu 20 lb! Je n’avais plus envie de manger des aliments de malbouffe comme avant. Je me sentais comme si rien ne pouvait m’arrêter. En fait, je me sentais revivre.

Maintenant, j’en suis à mon 5e mois de céto et 60 lb en moins. Je ne suis pas toujours parfaite, car la perfection n’est pas de ce monde.. Mais je suis résolue à continuer mon aventure dans le monde du low carb/keto. La perte de poids est fantastique, mais que dire des autres bienfaits! Je ne suis plus fatigué en commençant ma journée. J’ai de l’énergie, j’ai l’impression que je peux tout faire.

Moi, la fille ordinaire, j’ai réussi à perdre 60 lb.

J’ai encore un bon bout de chemin à parcourir, mais les effets positifs de la diète cétogène sont tellement nombreux que ça a complètement changé ma vie. Mon conjoint m’aime toujours autant et maintenant c’est lui qui m’admire et il est fier de ce que j’ai réussi à accomplir. Ce n’est pas facile de changer son alimentation, surtout lorsque nous sommes accros au sucre. Je suis la preuve que même en ayant une vie stressante et chargée, on peut changer!

Mon aventure ne fait que commencer!

 

Marie-Pier Claveau